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Sélectionner un partenaire chinois dans la construction

2015-11-09

中国与非洲(法文版) 2015年4期

Sélectionner un partenaire chinois dans la construction

Ce mois-ci, nous souhaitons aborder quelques facteurs clés à prendre en compte lorsque l'on choisit un partenaire chinois dans le domaine de la construction. Nous espérons que ces conseils vous permettront de mieux comprendre l'environnement commercial complexe de la Chine et de mieux vous y repérer.

Walter Ruigu est le Directeur général de China Africa Merchants Advisors Ltd. (CAMAL),une société de conseil dans le commerce et l'investissement basée à Beijing et à Nairobi(camaltd.com). ll peut être contacté à l'adresse suivante : wruigu@ camaltd.com.

Les compagnies chinoises de construction, qui correspondent généralement au modèle lAGC(lngénierie, Approvisionnement et Gestion de Construction), ont acquis une grande réputation en prenant en charge certains des plus grands projets de construction au monde. La Chine se réclame de plus de la moitié des 10 plus grands immeubles au monde et, selon Construction, Building & Engineering News,plus de 60 % des projets majeurs de construction en Afrique sont maintenant pris en charge par des entreprises chinoises. Un regard rapide aux informations du ministère chinois du Commerce (MOFCOM) montre que plus de 3 000 entreprises chinoises sont autorisées à mener des projets internationaux. Comment, alors,identifier un partenaire lAGC convenable ?

1. L'lAGC peut-il mener des projets à l'international ? Le MOFCOM possède une liste des compagnies autorisées à mener des projets à l'international. Outre l'autorisation,certaines entreprises n'ont aucun intérêt à s'aventurer à l'étranger, étant donné l'importance du marché intérieur.

2. Quelle la source de financement pour le projet ? La source et le type de financement sont des facteurs décisifs pour le choix d'une entreprise chinoise lAGC comme partenaire. lls conditionnent en effet directement le modèle de coopération, que ce soit des projets clés en main, des modèles « construction-exploitation-transfert »(BOT) ou des partenariats public-privé (PPP).

· Si le projet est déjà financé, alors la plupart des entreprises seront capables de le prendre en charge. Cependant, si le projet nécessite d'être financé, alors se pose la question de comment l'lAGC recouvrera son financement :

(1) Le projet a-t-il une garantie souveraine ?

(2) Une institution financière internationale peut-elle garantir le projet ?

(3) Une institution financière locale peut-elle garantir le projet ?

· Si l'une des conditions ci-dessus est remplie, alors le champ des partenaires possible reste relativement ouvert.

· En revanche, si le projet ne peut pas offrir l'une de ces garanties, alors il doit monter un dossier commercial :

(1) Le projet a-t-il fait l'objet d'une étude de faisabilité par une institution réputée ?Les lAGC considèreront plus facilement des projets qui ne dépendent pas uniquement du marché, par exemple des projets d'énergie qui peuvent être soutenus par un accord d'achat d'énergie ultérieur.

(2) Le projet nécessite-t-il que l'lAGC mène une étude de faisabilité ? Cela réduira considérablement les types d'entreprises intéressées par le projet.

3. Quelle est la structure de l'lAGC ? Pour certains projets, il est préférable de choisir des entreprises d'État plutôt que des entreprises privées. Au sein des entreprises d'État, certains projets correspondent plus à des compagnies liées au gouvernement central (par exemple celles basées sur des accords de gouvernement à gouvernement ou celles qui nécessitent un financement des banques publiques chinoises comme la Banque chinoise d'lmport-Export ou la Banque de Développement de Chine).

4. Quels sont les besoins techniques du projet ? Pour la plupart des projets, les entreprises chinoises lAGC sont capables d'être les principaux entrepreneurs, tout en sous-traitant certaines sections spécifiques. Cependant, seules quelques entreprises sont autorisées à mener des projets qui nécessitent une expertise très spécifique comme la construction d'une piste d'aéroport ou d'installations nucléaires, surtout s'il s'agit d'entreprises publiques, car elles ont des conditions de licences spécifiques.

5. Où est le projet ? Certaines entreprises lAGC ne sont pas autorisées à aller dans certaines régions géographiques en raison de régulations du gouvernement chinois,de politiques internes à la compagnie destinées à empêcher une compétition intra-groupe, ou simplement car l'lAGC n'a pas d'intérêt à mener des projets dans certaines régions. Les politiques pour réduire la compétition intra-groupe doivent notamment être prises en compte dans les plus grandes entreprises lAGC comme China Communications Construction, Sinohydro ou China Railway Construction.

6. Doit-on faire un appel d'offre ? Certains projets nécessitent un appel d'offre international, mais certaines lAGC refusent de répondre à des appels d'offre. Les raisons peuvent être diverses : profits moindres à cause d'une compétition accrue, chances moindres d'obtenir le projet, investissement trop important pour répondre à l'appel d'offre etc.

Alors que les entreprises lAGC chinoises poursuivent leur expansion sur le continent, il est crucial que leurs partenaires africains comprennent bien comment elles opèrent, afin d'identifier les partenaires convenables. CA

Assouplir les contraintes dans les investissements étrangers

La Chine a annoncé qu'elle réduira de moitié les industries limitant les investissements étrangers, afin de poursuivre l'ouverture à l'international de la deuxième puissance économique mondiale. La Chine va également améliorer la gestion des investissements étrangers et créer un environnement commercial stable, équitable, transparent et prévisible. À l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la 3esession de la XIIeAPN, le Premier ministre Li Keqiang a affirmé que la Chine allait réviser son Catalogue d'orientation des investissements étrangers par secteurs d'activités et rendre plus accessibles les secteurs tertiaire et manufacturier.

Fonds de la Route de la soie

La Banque Populaire de Chine a annoncé dans un communiqué que le Fonds de la Route de la Soie (Silk Road Fund Co. Ltd), récemment créé, sera destiné en priorité à chercher des opportunités d'investissement et à accorder des aides financières afin de favoriser les initiatives d'« une Ceinture et une Route ». En 2013, la Chine a proposé de construire la Ceinture économique de la Route de la soie et la Route de la soie maritime du 21èmesiècle, initiatives visant à améliorer sa coopération avec les pays asiatiques, européens et africains. Le Fonds de la Route de la Soie a été créé le 29 décembre 2014 à Beijing,suite à l'annonce de la création d'un fonds de 40 milliards de dollars faite en novembre par le président chinois Xi Jinping. Cette société va investir en particulier dans les infrastructures, le développement des ressources et les coopérations industrielle et financière.

Standardisation de l'agriculture

Fin 2014, la Chine a établi 4 272 zones agricoles de démonstration à l'échelle nationale à travers un plan en 8 phases dans un objectif de standardisation agricole, selon Tian Shihong, directeur de l'Administration de la standardisation de Chine (ASC). Les zones de démonstration sont de vastes zones agricoles pilotes destinées à tester des systèmes d'agriculture, de foresterie,d'élevage et de pêche afin d'augmenter la capacité de production. L'ASC encourage les gouvernements locaux,les principales entreprises agricoles et les agriculteurs à participer au développement de ces zones. La standardisation agricole tient dans la construction des infrastructures, la circulation des produits, le retour d'informations sur ces zones et la construction de l'image de marque.

Bourse aux terres rares

La première plate-forme chinoise d'échange de terres rares a obtenu de bons résultats dès sa première année,avec des transactions de plus de 35 000 tonnes de produits. Lancé en mars 2014 à Baotou, le Baotou Rare Earth Products Exchange a réalisé un volume de transactions de 5,6 milliards de yuans(910 millions de dollars) fin 2014, selon Gu Ming, le directeur général de la bourse. 95 entreprises et commerçants de terres rares dans presque la moitié des provinces chinoises ont ouvert des comptes dans la bourse. Selon Gu, cette plate-forme électronique est destinée à gérer l'industrie des terres rares nationales et à améliorer la transparence des opérations. La création de la bourse est à l'initiative du China North Rare Earth Group et de 12 autres entreprises et institutions.

Véhicules exonérés d'impôts

Plus de 42 800 acheteurs de véhicules à énergie nouvelle ont été exemptés de 10 % de taxes sur les achats depuis la mise en place de la mesure en septembre 2014, selon le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information. 377 modèles de véhicules à énergie nouvelle fabriqués par 57 constructeurs automobiles peuvent bénéficier de cette exonération d'impôt. Les acheteurs ont acheté 36 600 voitures individuelles et 6 207 véhicules commerciaux de septembre 2014 à février 2015. Cette politique est destinée à économiser l'énergie et à réduire la pollution.

Nouvelle routes aériennes

China Southern Airlines va développer de nouvelles routes aériennes reliant la ville de Guangzhou et des villes d'Asie du Sud-Est, d'Europe et d'Afrique. La route aérienne reliant Guangzhou et Nairobi verra le jour le 5 août. La compagnie aérienne envisage également de mettre en place des vols entre Guangzhou et Rome, Sabah, Vientiane et Krabi d'ici la fin d'année. La plupart de ces villes sont des plaques tournantes dans les réseaux de la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la soie maritime du 21esiècle. CA

Chiffres

1,4 % lndice des prix à la consommation en Chine en février

0,2 % Chute des ventes automobiles en Chine au mois de février

48,9 % Augmentation des exportations chinoises en février

248 millions Nombre de joueurs de jeux en ligne sur téléphone portable en Chine en 2014

160 % Taux de pénétration du marché mobile Botswanais

3,1 % Prévision de la croissance économique du Zimbabwe en 2015

International Advisory and Procurement

The Beijing Axis is an international advisory and procurement firm. Combining extensive experience and comprehensive capabilities, we collaborate with clients across their value chain through strategy and management consulting, outsourced procurement services, commodity trading, and capital advisory to raise their performance and profitability.

Through a unique combination of complementary services that span strategic intelligence and planning support, transaction support and outsourced/managed services, we partner with clients over the long term in key areas of their value chain. Our clients are some of the world's leading companies across various sectors and industries.